Un vieux texte que j'aime bien:
Etendue à ses côtés, elle le regarde et caresse son torse du bout des doigts. Les yeux clos, il lui sourit. Il la sait à ses côtés, couchée sur le flanc à le regarder. Sans ouvrir les yeux, sans bouger, il fait glisser ses doigts sur ses hanches. Réveillé depuis peu, c'est son premier geste de la journée, et son bras endolorit semble bouger tout seul, mû par une volonté propre. Allongé sur le dos, les yeux toujours scellés, il fait durer la nuit passée. La lumière chaude du levant inonde la chambre, glissant sur leurs deux peaux nues. La couette les recouvre à peine. Il ne fait pas froid de toute façon. Il fait maintenant glisser ses doigts sur la peau douce et délicate de sa poitrine. Gravissant ses courbes, effleurant innocemment ses tétons dressés. Elle ferme les yeux, son sourire espiègle se faisant suave. Son corps s'ouvre à la chaleur orangée du matin. S'appuyant plus fermement sur son torse, elle se penche doucement sur son visage. Il sent ses lèvres brûlantes se rapprocher des siennes. Il ouvre les yeux et la regarde. Elle est à lui. D'un geste calme, il presse un téton entre ses doigts.
-"Pouet! Pouet!" lache-t-il, un sourire idiot aux lèvres.
D'un mouvement preste elle se redresse et gifle sa verge dressée par l'érection matinale.
-"T'es trop bête! T'as tout gâché! Tu peux toujours te brosser pour avoir un câlin..."
Désormais totalement réveillé par ce coup inattendu, il se redresse et l'attire à lui. Elle lutte sans conviction et finit par se laisser entraîner. Tout près l'un de l'autre, ils se regardent. Elle fait mine de bouder. Il fait à nouveau glisser sa main sur ses hanches avant de descendre doucement caresser ses fesses. Ils s'embrassent. Doucement, tendrement. Ce n'est pas l'heure des étreintes démonstratives et des baisers passionnés. L'aube est faite pour les câlins complices, les caresses délicates, les regards embrumés, les pieds froids et l'haleine du matin. Il se lève. Une main dans les cheveux, le regard hagard, les pénis fièrement dressé, il baille et s'étire.
-" Qu'est-ce que tu fais?"
-" Je m'habille un peu, il fait froid."
Il n'a pas le temps d'enfiler son boxer qu'elle l'a déjà rejoint. Collée contre son dos, elle presse de petits baisers contre son cou, puis lui pince les fesses d'un air coquin.
-"Je sais comment te réchauffer moi..."
Il sourit et se retourne pour l'embrasser. Sans attendre, elle l'entraîne vers leur lit. Deux ans déjà...Le temps passe vite à deux.
-" Dis, qu'est-ce qu'on fait ce soir?"
Elle l'embrasse et le pousse sur le lit.
-"On verra ça plus tard."
Des mots, des textes, divagations de l'auteur. Je cultive l'étrange et le sensuel, le non-sens. Ce qui donne du piquant à la vie. J'aime écrire et j'espère que vous aimerez aussi...N'oubliez pas de tirer la chasse en partant.
mardi 31 mars 2009
Pourquoi ce titre?
C'est la réponse que j'ai un jour donné à cette jeune fille un peu candide venue me demander avec des étoiles dans les yeux ce que ça me faisait d'être un "écrivain"... Va savoir qui avait été lui raconter ça...La soirée était bien avancée et l'alcool aidant, mes amis avaient sûrement eu la langue trop pendue. Assise prêt de moi sur un canapé rouge, la petite me regardait avec fièvre et semblait attendre quelque chose de brillant de ma part.
"Eh bien...Tu vois, écrire c'est comme chier...Ca fait du bien quand ça sort...", est la seule chose d'assez brillante qui m'était alors venu à l'esprit.
Je garde encore le souvenir de son visage... Comme si j'avais brisé quelque chose en elle ce soir là. Elle s'était levé quelques secondes plus tard pour ne jamais revenir...Va comprendre!
J'ai tout simplement appelé ce blog comme ça, pour savoir qui allait être assez curieux pour venir me lire. C'est vrai que l'image n'est pas très ragoutante, mais elle n'en est pas moins dénuée de sens...
Si vous n'avez pas peur des mots crus ni du n'importe quoi: Bienvenue à vous amis de la poésie !
"Eh bien...Tu vois, écrire c'est comme chier...Ca fait du bien quand ça sort...", est la seule chose d'assez brillante qui m'était alors venu à l'esprit.
Je garde encore le souvenir de son visage... Comme si j'avais brisé quelque chose en elle ce soir là. Elle s'était levé quelques secondes plus tard pour ne jamais revenir...Va comprendre!
J'ai tout simplement appelé ce blog comme ça, pour savoir qui allait être assez curieux pour venir me lire. C'est vrai que l'image n'est pas très ragoutante, mais elle n'en est pas moins dénuée de sens...
Si vous n'avez pas peur des mots crus ni du n'importe quoi: Bienvenue à vous amis de la poésie !
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